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Pétition contre l’urbanisation de la campagne d’Anton (Andenne)


Déposée par Dominique Eubelen le 10/04/2024 | 922 signatures

Date de clôture : 10/10/2024

Le dernier poumon vert d’Andenne que l’on nomme « Campagne d’Anton » est menacé par un vaste projet d’urbanisation.

Ce projet prévoit la construction sur 50 ha de +/- 1.000 logements, bâtiments administratifs, salle de spectacle, extension du complexe sportif, voiries … ce qui équivaut à une deuxième ville.

Ce projet, dont les travaux devraient s’étaler sur au moins 50 ans, ne répond plus à la conjoncture et aux enjeux actuels : baisse de la natalité, incertitudes climatiques, prise de conscience collective des effets néfastes de la bétonisation sur le climat ...
Ce projet aura entre autres les impacts négatifs sur :
- la mobilité (augmentation de population à Andenne amplifiant les problèmes de circulation déjà existants) ;
- l’activité économique (une nouvelle ville générera inéluctablement 2 pôles au détriment du Vieil-Andenne) ;
- les impôts communaux (investissements pour lesquels le citoyen devra contribuer !) ;
- la qualité de vie des citoyens (dernier terrain plat, naturel et arboré à proximité d’Andenne qui est un réel lieu de vie propice aux activités et aux promenades pour tous) ;
- la biodiversité (nécessité de sauvegarder le caractère, la diversité et l'intégrité de l'environnement naturel tels que définis dans la Loi sur la conservation de la nature (M.B. 11.09.1973)) ;
- les inondations (lieu régulièrement inondé jouant un rôle de tampon naturel en cas de pluies et qui disparaîtra avec le projet) ;
- la régulation de la température (la campagne à proximité de la ville joue le rôle de climatiseur naturel en cas de fortes chaleurs : services écosystémiques et servitudes environnementales).
C’est pourquoi, l’ASBL Touche Pas à Ma Campagne demande par le biais de cette pétition :
- l’arrêt du projet du SOL d’Anton, sur base du principe de précaution compte tenu des risques liés aux changements climatiques ;
- un projet de développement d’Andenne prônant la rénovation et la reconstruction, ainsi que l’autonomie alimentaire plutôt que de bétonner des zones naturelles ;
- le droit à la participation citoyenne pour un projet d’une telle ampleur (un mois d’enquête publique n’est pas suffisant !) ;
- le droit à un environnement sain (Constitution belge art. 23 et Convention européenne des Droits de l’Homme : "droit à la vie" (art. 2) et "droit au respect de la vie privée et familiale" (article 8)).

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